instant présent

 

Tiens, je ne m’étais jamais posée la question… Et vous ? 

De quoi s’agit-il ?

Il s’agit du titre du livre de Robert Sapolsky, professeur de biologie et de neurologie à l’Université de Standford.

De quoi nous parle-t-il ?

D’un zèbre qui, quand il sent un danger – par exemple, une lionne rôdant dans les environs – va prendre la fuite.

Une fois ce danger écarté, à votre avis, que va faire notre zèbre ? Il va reprendre ses activités paisiblement (paître, dormir…)

Qu’en est-il de nous, les humains ? C‘est vrai, nous n’avons pas trop à craindre des lionnes, à moins de vivre au fin fond de la savane…

Nos dangers, nos « stresseurs » (= les situations, personnes, comportements à l’origine de notre stresssont différents : une voiture qui a manqué de nous écraser, une remarque désagréable d’un collègue, un embouteillage, un client exigeant, une tâche pénible répétitive….

Une fois ce danger/ »stresseur » passé, que faisons-nous le plus souvent ?

2 options :

1- Ou bien nous le ruminons, nous le ressassons :

Dans le cas de la voiture qui nous a frôlé(e)s : « Quelle peur j’ai eue ! Il s’en est fallu de peu… J’étais ailleurs, je n’ai pas fait attention… Quelle idiot(e) je suis ! »

A moins que nous ne ruminions sur le chauffard aux commandes, en l’affublant de tous les noms d’oiseaux qui nous passent par la tête…

Dans le cas de la remarque désagréable : « Pour qui se prend-il/elle ? J’en ai assez de ses remarques désagréables ! »

2- Ou bien nous anticipons un scénario catastrophe, du genre :

« Et si ça se reproduisait ? Est-ce que j’arriverais à garder mon calme… ? »

Et nous voilà parti(e)s dans un monologue intérieur sans fin : nous nous parlons encore et encore…

Qu’est-ce qui nous distingue du zèbre ?

Nos pensées !

L’esprit humain est bombardé de 1000 pensées – entre 40 000 et 60 000 par jour plus précisément – qui l’emmènent dans le passé, le futur. Et rarement dans le présent…  à la différence du zèbre qui ne se projette pas, ni ne se repasse en boucle le « film de la lionne ». Il revient dans l’instant présent, il reprend ses activités comme si de rien n’était.

Cela ne signifie pas que le présent est le seul temps qui vaille. Nous avons aussi besoin :

du passé : il nous a construit(e)s, nous pouvons nous appuyer sur nos expériences passées pour éviter de reproduire les mêmes erreurs. Et il est agréable de se remémorer des souvenirs heureux.

* du futur : il nous est précieux car il nous permet d’anticiper et de nous inscrire en « mode projets ».

Il se trouve que le présent est aussi essentiel. Car plus nous sommes présent(e)s à nos vies, à nos activités, plus nous sommes centré(e)s, plus nous nous sentons vivant(e)s, plus grand est notre bien-être.

 

Or, notre style de vie aujourd’hui nous invite rarement à vivre le présent : avez-vous remarqué comme nous enchaînons nos activités, comme nous sommes souvent adeptes du multitâche ? Notre corps est là, certes, mais nos pensées nous emmènent ailleurs. C’est ainsi que :

nous nous retrouvons devant la porte du frigo, en nous demandant ce que nous sommes venu(e)s y chercher,

* nous n’arrivons plus à nous rappeler si nous avons fermé la porte de la maison,

* nous sommes arrivé(e)s à destination, sans avoir prêté attention à notre trajet…

Nous sommes en pilote automatique.

Quant à notre cerveau, nous l’avons vu, il vagabonde volontiers dans le passé ou dans le futur.

 

Comment faire pour nous ancrer dans le moment présent ?

Cela peut commencer simplement en :

* nous reliant à notre respiration, là où elle est la plus perceptible : ventre, poitrine, gorge, narines. Pour ne pas nous laisser envahir par nos pensées, nous pouvons, en silence, compter nos prochaines respirations jusqu’à 10. 

* nous reconnectant à notre corps, par cette simple question : « Comment est mon corps, maintenant ? Chaud, froid, tiède ? Lourd, léger ? Tendu, relâché ? »

Pour vous aider, cette courte médit :

 

Voilà comment ressembler à notre zèbre,  gérer notre stress, éviter le risque d’ulcères 😉

 

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